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Les jardins vivaces est une petite entreprise situé à Charlesbourg, Québec et mise sur pied par Jacques Hébert. Depuis 16 ans déjà, il expérimente l’utilisation de bois raméal fragmenté (BRF) comme seule et unique apport au sol.
Qualité du sol
La première observation, c’est la beauté des lieux.
Une formidable diversité de plantes, fleurs, arbres. Plus de 3000 variétés de plantes vivaces.
Des centaines de buttes chacune habiter par des vivaces.
Grâce au bois raméal fragmenté, Jacques à gagné une zone climatique, pouvant désormais cultiver des plantes ne pouvant auparavant pousser dans cette région.
Les fleurs émergent plus rapidement que chez les autres terrains.
Aucun sol à nu. Tout est couvert d’une mince couche de bois ramaél fragmenté.
Bois raméal fragmenté (BRF)
Le bois raméal fragmenté consiste en de petits fragments de jeunes arbres ou branche provenant d’arbres nobles (bois dur tels que l’érable, l’être, le chêne). Les résineux sont à proscrire. Plus le diamètre de la branche est petit, meilleur sera l’effet sur le sol. On faut éliminer tout diamètre supérieur à 7 cm.
On peut constater les trois couches caractéristiques d’un bon sol vivant et fertile grâce au BRF. En surface, la couche de BRF d’environ 1 cm. Puis la couche en décomposition remplie de filaments blancs (les mycélium des champignon basidiomycètes).Enfin, le sol qui est résulte est noir et sent super bon !
On voit ici un morceau de BRF colonisé par les basidiomycètes. Ces champignon on besoin d’air et d’humidité pour survivre. Ils ne survivent pas dans une sol à nu (sans mulch) ni en profondeur.
Le BRF reproduit la qualité du sol forestier, conservant l’humidité et apportant des nutriments.
Fabrication de bois raméal fragmenté (BRF)
Jacques Hébert reçoit des branches des différents élagueurs de la région. Une fois triées, il les déchiquette avec sa fragmenteuse.
Fragmenteuse fonctionnant à l’aide de la prise de force du tracteur.
Autre fragmenteuse qu’il utilisait auparavant (une ancienne fourragère reconvertie).
Le tas de BRF ne devrait jamais atteindre une température supérieure à 40°C, sans quoi une partie des microorganismes se détruite.
Finalement, un gros merci à Jacques pour sa générosité. La pluie ne nous a pas arrêté pour faire cette visite.
Et surtout, bravo pour la beauté du lieu, des plantes et du sol !
bonjour, a la suite de cette article, j’aimerais vous demander de m’envoyer le numéro de téléphone de cette entreprise car je pense que le site de M.Hébert rencontre des difficulté et j’avais des informations à lui demander.
merci